Je peux en parler maintenant, il y a prescription depuis longtemps. D’ailleurs je ne sais pas trop quel âge j’avais, ce qui n’excuse rien.
Je n’ai jamais raconté cette histoire à personne même à mes soeurs et encore moins à mes parents.

Pour les vacances d’été et même à Noël, il fallait traverser le détroit de Gibraltar en passant par Tanger ou par Ceuta. Le plus souvent par Tanger, il y avait moins d’attente et moins de problèmes qu’à la douane de Ceuta où les ressentiments(*) était variable avec des conséquences sur le temps de passage.
Plus tard, en coopération, ayant moins les moyens, on passait par Ceuta c’était moins cher et la traversée était plus rapide avec en prime l’achat de produits hors taxe.
Dans le bateau de la traversée nous avions un peu la liberté d’aller partout. Sur le pont pour voir la mer et parfois les dauphins et ailleurs, dans le garage où les voitures étaient bien rangées et plutôt serrées. J’ai toujours eu un côté collectionneur et là je collectionnait les autocollants des pays qu’il fallait… décoller des voitures. Je ne me suis jamais fait choppé, il faut dire que les autocollants de différents pays n’étaient pas en si grand nombre, donc je n’en récupérait pas tant que ça.
Qu’est-ce que j’en faisait ? Je crois me souvenir les avoir collés sur l’armoire de ma chambre mais je n’en suis pas si sûr.
(*) Ceuta, enclave espagnole au Maroc et Gibraltar enclave anglaise en Espagne.
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