Encore un souvenir de mes années d’étudiant.
Nous étions quelques uns loin de chez nous et le samedi soir il ne restait pas grand monde à l’internat de l’école d’ingénieur.
Le Carrefour de Vitrolles, c’était pas la porte à côté mais nous y avons fait quelques excursions le samedi soir.
J’ai, à ce propos deux anecdotes, l’une que je n’ai jamais raconté et l’autre qui m’a fait râler longtemps après, très longtemps !

La première dont je ne suis pas très fier et que nous n’avons fait qu’une seule fois, le changement de pochette d’un vinyle pour faire baisser le prix. J’ai mis »nous » parce que je ne me souviens pas qui a fait ça et je ne suis pas sûr que c’était moi…
J’ai essayé de minimiser ? Peut-être un peu, peut-être plusieurs fois, peut-être moi ? Qui me croira si je dis que je ne m’en souvient vraiment pas ? Personne alors je ne le dis pas. Trop tard…
Je ne me souviens même pas des noms ou prénoms de mes copains, l’un était de Pau et l’autre de Gaillac*.
Pau, j’ai pris contact longtemps après grâce aux réseaux qui n’étaient pas encore qualifié de sociaux. La magie n’est pas revenue avec ces retrouvailles…
Gaillac, je l’ai déposé quelques fois sur mon chemin vers Toulouse mais en passant par la montagne noire ce n’était pas très pratique. Bon il n’y avait pas d’autoroute à l’époque mais la nationale c’était mieux.
Un troisième s’associait au groupe de temps en temps, il était de Cannes et revenait plus souvent chez lui. Il nous avait invité un week-end et nous a fait parcourir le circuit de Monte-Carlo dans sa 403 avec trois vitesses.
La deuxième anecdote. Pau (comme je ne me souviens pas du prénom…) me piqua les clefs de la coccinelle pour aller faire le c… sur le parking. Et il s’est chopé les bordures délimitant les places. À fond bien sûr. Résultat, deux pneus crevés et la direction tremblante augmentant avec la vitesse. Problème qui a persisté jusqu’à notre séparation, la coccinelle et moi. Je n’ai pas de souvenir de la galère après la crevaison, juste qu’il y a eu galère.
*En fait je me souviens de son nom et qu’il était très grand. Quand il sortait de la fenêtre de la coccinelle roulant sur la Canebière, vociférant, c’était impressionnant.
C’est fou tous ces noms ou visages de camarades de classe, d’université, de tous ces collègues avec qui on a sympathisé et qu’on a littéralement perdus de vue… « Perdus de mémoire ». Il en reste un détail physique, un prénom, une anecdote, une ombre… Et néanmoins on peut dire qu’ils ont contribué à forger l’être que nous sommes!
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